Marduk - Rom 5:12 (2007) - Black Metal Brutal

Publié le par helresychronicle

Rom 5 12 

Les suédois de Marduk ont la réputation de guerriers délivrant un Black Metal Brutal sans concessions, qui ne s’embête pas avec le fait de sonner « true » ou pas. On pense bien entendu au légendaire « Panzer Division Marduk ». Mais leur travaux ont aussi pour habitude d’être très habiter et de contenir une certaine aura, je souligne ce point.

Voilà qu’en 2007, ils sortirent un album qui semblait avoir fait mouche dans leur carrière, en effet, plusieurs personnes me le recommandèrent chaudement, certaines critiques le glorifiaient. C’est donc intéressé que j’abordai cet album. Et là, c’est le drame...

« The Levelling Dust » ouvre l’album, c’est un morceau peu rapide qui ne fait que tourner en rond, l’ennui s’installe bien vite à son écoute. J’ai beau l’écouter et le réécouter, je ne vois pas l’intérêt du morceau. Heureusement  « Cold Mouth Prayer » relève vite le niveau. Dynamique, intéressant, habité, bref, le morceau qui retient l’attention.

Cet exemple est à l’image du disque, des passages intéressants, d’autre qui font office de passe temps brutaux et sans âmes (sans rage ?). « Limbs of Worship » et « Womb of Perishableness » sont deux bons exemples de ces morceaux qui saoulent plus que tout. On y retrouve la patte Marduk et parfois un petit passage bien fait, mais ça s’arrête là. Et il y a ceux qui s’écoutent comme ça mais ne marqueront pas plus que ça (« Through the Belly of Damnation » ; « Accuser,opposer » avec ses chants grégoriens, les vocaux claires interpelle, mais il manque toujours ce quelque chose ») « Imago Mortis » est un bon morceau pour calmer le jeu, mais il est trop long (et donc on se fait chier, 8 minutes avec deux riffs, c’est abuser !) et placer trop tôt, on a pas eut le temps d’avoir envi de détruire toute les églises de la ville que les gars de Marduk nous reposent ! Prenons par exemple le passage ambiant « 1651 », il est bien et tout, en fait je l’adore, super sombre, très puissant dans son genre, etc... Mais il est placé entre deux morceaux sans intérêts et pas sombre pour un sous. On se demande donc juste ce que « 1651 » fout là ! Il en perd tout son charme ! En plus, les morceaux cités précédemment, en aucun cas, n’atteignent la brutalité du groupe du temps de Legion (avec une allusion comme ça, je vais me faire des ennemis, même si Mortuus chante très bien) et on a déjà vu beaucoup plus de ténèbres habiter les œuvres de Marduk.

Allez, il y a quand même une contrebalance, certains morceaux quand même de la gueule. «Vanity of Vanities » par exemple contient une certaine rage (atténuée par  certains passages, mais quand même). Mais il reste le morceau « Voices from Avignon » qui conclut la galette de manière assez énorme. Putain, du grand Marduk. Sombre, enragé, démoniaque, doté d’une aura ... le minimum syndical qui réussit donne un cocktail détonnant ! Et que dire de l’outro morbide à souhait et mélancolique à la fois ?-

Alors, oui, Marduk signe en « Rom 5 : 12 » un album très moyen, très inégal surtout. Mais quitte à être chiants sur la longue, il n’y a pas de morceaux catastrophiques. On écoute un peu l’album comme ça jusqu’aux moments fort. Je reproche surtout le fait que « 1651 » soit placé entre deux passe-temps, ce qui gâche totalement le passage et son intérêt avec. Mais les bons passages font que l’on réécoute cet album. Et puis techniquement, c’est quand même au point, même si je n’aimerais pas que Marduk sombre dans le Black Technique, on verra bien, avec « Wormwood », si Marduk ne s’est pas trop égaré...

13/20

Publié dans Black Brutal

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